• Jean Marie, chef de choeur

     

    Le chant dans l'Acte 3...

     

     


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  • Maude, chorégraphe et danseuse

    Chorégraphe dans l'Acte 3

     

    La Série : Saison 5 - Alliance des arts / Episode 2 - Maude

     

    Comment as-tu préparé la chorégraphie ?

    "La chorégraphie du travail des ouvriers a pour vocation de donner à voir l'essor de l'industrie et l'effort physique des hommes qui la compose. 

    Le point de départ de cette séquence est le rythme. Trois structures rythmiques s'entrelacent pour donner naissance à une polyrythmie et créer une mécanique à la fois entraînante et abrutissante pour les humains, simples rouages dont l'articulation compose un corps qui les dépasse, les avale, les transportent... Les différentes pulsations mettent en relief le labeur, parfois la redondance, mais aussi la structure qui sous-tends cette nouvelle classe du peuple. Il s'agit ici avant tout de sentir une énergie commune qui abreuve et nourrit d'espoir les hommes et femmes, et qui tout en les éreintant, les galvanise.

    Différentes étapes se sont déroulées pour la construction de cette séquence :

    Après concertations avec Cécile, il y eu la composition de la matière première, constituée par différents "modules" issus des trois structures rythmiques différentes et de mouvements inspirés de la manipulation de poids et de machines invisibles.

    Puis ce fût un vrai travail d'équipe avec Francis, Léo et Akiko. Nous avons agencé ces modules en donnant aux cours de premières années et au groupe d'Arc en scène une fonction et un espace. Nous aurons ainsi les "porteurs", les "cordes" et les "roues".

    Enfin, en rejoignant il y a deux semaines Cécile et Lise, nous avons tâché de coordonner l'ensemble, de trouver les transitions avec les comédiens et les correspondances avec les percussions de Rodrigue, afin d’intégrer cette séquence à l'ensemble du deuxième tableau.

    Reste maintenant la partie la plus délicate : affiner, pratiquer ensemble, et enfin, incarner !"


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  • Rodrick, 26 ans, chef d'orchestre

    Chef d'orchestre dans l'Acte 3

     


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  • Capucine, 18 ans, lycéenne

    Comédienne amateur dans l'Acte 1, l'Acte 2 et jouera dans l'Acte 3

    La Série : Episode Bonus - Capucine

     

    Qu'est ce que c'est pour toi le Grand Théâtre de Paris?

    Le grand théâtre de Paris... une bien belle aventure ?!? Quand on l’attrape on ne peut plus la lâcher. La preuve ! J'y participe depuis mes 12 ans et j'en ai 18... ? Je m'appelle Capucine et j'ai toujours eu envie de m'évader... en attendant de faire le tour du monde, je fais du théâtre, c'est une belle alternative !?

    Un jour, une prof m'a croisée dans les couloirs du lycée et m’a demandé si je voulais animer un atelier théâtre. La réponse a été simple et rapide à trouver, pas besoin de beaucoup de discernement. Ma petite troupe d'ados de 13 ans, était très motivée, Ils se connaissaient tous bien. Les débuts n'ont pas été faciles, ils n'avaient jamais fait de théâtre comme cela.  Mais ils ont progressé et nous avons commencé à vouloir monter une pièce. Je leur ai proposé qu'on en écrive une. C'était un projet ambitieux (finalement, nous allons jouer deux scènes, dont une que nous avons écrite) mais que, malgré la crainte, j'avais envie de mener à bien. La crainte parce que tout cela était un grand risque à prendre, une grande responsabilité, et j'avais peur de ne pas être légitime. Mais je me suis dit que d'avoir écrit une petite scène avec eux donnerait plus de valeur à l'expérience vécue ensemble et que cela valait le coup de tenter. Par cela, j'ai essayé de leur inculquer ma vision du théâtre, à ma mesure, en faisant ce que j'étais capable de faire. L'expérience n'est pas terminée, mais j'espère de tout cœur que la pièce représentera bien tout ce que nous avons vécu cette année.

     


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  •  Gabrielle, 21 ans, étudiante

    Participante des Ateliers Scénographie 

     

    La Série : Saison 4 - Décor / Episode 3 - Gabrielle

     

    L'atelier scénographie du Grand Théâtre de Paris.

    " Tout a commencé lors du week-end de création à Paris en Décembre. Deux jours où nous nous sommes réunis afin d'engager une réflexion sur l'espace qu'allait nécessiter l'Acte 3. Après plusieurs étapes nous sommes arrivés à élaborer (à l'aide des boîtes de gâteaux) une esquisse de la scène. Ensuite nous avons eu la chance de passer une semaine aux Forges de Perreuil en Bourgogne afin de participer au stage de régie son et lumière. L'objectif premier du stage étant de former les participants afin de les préparer pour le terrain en juin, il a aussi permis de créer une véritable petite équipe soudée grâce à la bonne humeur tout au long du stage. Pour le « coup de pinceau » en mai, de nouveau en Bourgogne, nous nous sommes lancés dans le montage et le démontage de la scène ainsi que dans la fabrication des décors.

    L'atelier scénographie a permis de suivre chaque étape de création et de mettre la main à la pâte. Mais c'est un atelier qui ne s'arrête pas aux quelques membres qui seront présents pour les représentations en juin. Il regroupe aussi beaucoup de personnes qui ont participé à un certain moment, ou tout au long de la création, mais qui ne peuvent pas être à Paris en juin. La réussite de cet atelier se tient dans les relations qu'il a fait naître et le fait – on espère – que rien ne sera cassé en juin ! "

     

     


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  • Anne Cécile 

    Responsable de l'Atelier Décor et Accessoires aux Ateliers des Forges

     

    La Série : Saison 4 - Décor / Episode 2 - Anne Cécile

    Anne Cécile nous raconte l'ambiance de l'Atelier Décor qui a eu lieu du 29 avril au 8 mai...

    " Ce que je peux dire de l'atelier décors, et qui me plait dans cette histoire, c'est le grain de folie qui passe par chacun. La commande est simple : monter un podium de 150 m2, donner la place à la révolution, à la Restauration, à la Commune, faire passer toute une famille sur plus d’un siècle, passer par une pâtisserie, monter sur les barricades, entrer dans un théâtre par le trou du souffleur et inviter la presse de l’époque… Facile ! Cécile fait des mouvements avec les mains pour expliquer ce qu’elle souhaite, et voilà toute l’équipe des « coups de pinceaux » qui arrive aux Forges de Perreuil pour relever les manches et le défi. Sous la direction des deux Philippe, nous préparons les éléments de la scène. Les pieds sont graissés, réglés, ajustés, un escalier par ici, une marche par là, plus loin une coursive, pour donner au final ce magnifique podium… que nous allons finalement réduire un peu. Pendant ces réglages, une deuxième équipe se forme pour fabriquer des accessoires, tandis qu’une troisième dessine et peint des toiles de décors pour une scène dans le théâtre. Les moyens sont simples, nous devons être astucieux, inventifs. Ça sent la peinture et la sciure, il faut veiller aux bons mélanges (non, toutes les peintures ne se diluent pas dans l’eau…), guider le travail, prendre du recul, laisser un autre achever ce que j’ai commencé. J’aime ces moments où l’on se retrouve avec de vieux amis, mais aussi avec de parfaits inconnus pour se mettre au service d’une même création. C’est un foisonnement d’idées, de talents, de persévérance qui jaillit. Je parlais plus haut d’un grain de folie. Celui de l’enthousiasme de toutes ces belles personnes, qui se sont jeté dans l’aventure dès le début, ou parfois deux jours avant de venir sur ce chantier scéno.

    C’est ça, le grand Théâtre de Paris…"

     

     

     

     

     

     

     


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